Classes EISTM par les enseignants

Rencontre avec l’équipe d’enseignants concernés par le projet d’EISTM

A.Godec (SVT), MA Le Bonniec (Maths), J. Le Paih et C.Pelhâte (Technologie)

Je suis collégien EISTM en 6ème , quelles différences avec un élève classique dans le collège ? Quel projet réunit les compétences des uns et des autres et vous porte cette année ?

Cette année, j’ai un seul professeur de sciences (contrairement aux autres 6ième qui ont un professeur de SVT et un de technologie) et un professeur de mathématiques, avec lesquels je travaille sur des projets scientifiques communs. Le projet s’appuie sur 5 grands thèmes : l’environnement, la visite d’une exploitation agricole, la construction de centrales météos, l’énergie, et la météorologie et climatologie.

Comment est venue l’idée de départ pour ouvrir ces classes et se lancer dans le projet ? Comment s’organise votre travail sur l’année ?

L’idée de se lancer dans ce projet fait suite à une formation en interne sur l’interdisciplinarité.

Les élèves ont 3h30 de sciences par semaine dans lesquelles ils sont en îlots pour développer la démarche d’investigation. En mathématiques, ils ont leurs 4 heures hebdomadaires dont 1h est consacrée à l’acquisition des connaissances du programme par le biais des sciences.

Les séances de sciences et mathématiques s’articulent autour des thèmes évoqués plus haut au fur et à mesure de l’année.

Par rapport aux autres classes de 6ème , ressentez-vous des différences sur la perception de l’enseignant par les élèves ? Sur le niveau de curiosité des élèves ? Pourquoi selon vous, l’EISTM améliorerait l’appétence et l’enseignement des sciences ?

Les élèves n’ont sans doute pas encore trop de recul car ils avaient un seul enseignant en primaire et sont habitués à entendre parler un adulte sur différents sujets et disciplines.

En revanche, du côté enseignant, on peut constater que les élèves sont intéressés par cette « matière » car elle est dispensée d’une manière vraiment différente (travail en groupes, concertation entre élèves, mise en commun avec le professeur) et la perception d’un sentiment de faire des choses « concrètes » est visible chez l’élève.

De plus, le fait d aborder les notions mathématiques, non pas parce qu’il faut les aborder et qu’elles sont au programme mais parce qu’ils en ont besoin dans la réalisation et la compréhension de leurs projets donne à la matière un sens que nombre d’élèves remet parfois en cause.

Extraits de l’interview accordée au Café Pédagogique.


Une sortie effectuée cette année dans une exploitation agricole a permis aux élèves d’enquêter sur le sujet.


Mme Richard évoque les classes EISTM du collège Saint Joseph.

Sortie en vidéo :